Le guide de
l'auto-installation

1. Qu'est ce qu'un kit solaire ?

Un kit solaire encore appelé centrale solaire ou installation solaire est l’ensemble des composants nécessaire pour exploiter l’énergie solaire et créer un courant électrique exploitable.

Une installation solaire se compose de 4 composants principaux :

1 - Le système de fixation

Sur toiture

Les systèmes de fixation sur toiture sont composés de 2 éléments principaux :

  • Les crochets que l'on fixe sur les chevrons de la toiture
  • Les rails que l'on fixe sur les crochets

Les panneaux sont ensuite fixés sur les rails à l'aide d'étriers de fixation.

Choisissez le système de fixation qui correspond à votre type de tuile en cliquant sur ce lien.

 

Au sol

Il est également possible de fixer les panneaux solaires sur un support au sol.

Cette solution permet de limiter les démarches administratives (cf. chapitre sur les démarches).

2 - Les panneaux solaires

Les panneaux solaires génèrent de l'électricité en courant continu.

La puissance de l'installation dépend du nombre de panneaux installés.

 

Panneaux solaires, panneaux photovoltaïque, quelle différence ?

Il existe 2 types de panneaux solaires.

  • Les panneaux solaires thermique qui permettent de créer de l'eau chaude en utilisant la chaleur du soleil pour chauffer un fluide caloporteur placé sous les panneaux.
  • Les panneaux solaires photovoltaïques qui créent de l'électricité à partir des photons du soleil.

Par abus de langage, le terme panneau solaire est souvent utilisé pour désigner les panneaux photovoltaïques, ceux qui créent de l'électricité.

 

Optimiser sa production

Il y a 3 facteurs qui optimisent la production des panneaux solaires :

  • L'ensoleillement.
    En France, il est particulièrement avantageux d'installer des panneaux solaires car le pays bénéficie d'un bon ensoleillement sur l'ensemble de son territoire. En comparaison, les Pays-Bas, ont un taux de logements équipés très supérieur à celui de la France (19.2% contre 1.6%) avec un ensoleillement bien moins élevé.
  • L'orientation.
    Pour l'orientation, il n'y a qu'une seule contre indication : jamais au nord.
    Ensuite, il est  plus optimisé d'orienter son installation au sud mais on observe également de très bon rendement avec orientation ouest et est.
    A noter, qu'une orientation sud-est est optimisée pour produire le matin et dans la journée; et qu'une orientation sud-ouest est optimisée pour produire dans la journée et le soir.
  • L'inclinaison.
    Si votre installation est sur toiture, il ne faut pas se poser de question, la bonne inclinaison est celle de votre toit.
    Mais lorsque l'on peut choisir, comme pour une installation au sol, cela va dépendre de la saison.
    En hiver, avec un soleil bas dans le ciel, l’inclinaison idéale est de 60°En été, le soleil est au plus haut et l’inclinaison parfaite se situe vers 20°. S'il l'on ne modifie pas son inclinaison au court de l'année, il faut donc faire un compromis se situant autour de 30-35°.

Optimiser son installation solaire en France

3 - Les micro-onduleurs

Les panneaux solaires créent du courant continu qui doit être transformé en courant alternatif afin de le rendre compatible avec la maison et le réseau d'EDF.

Pour cela on utilise des onduleurs ou micro-onduleurs.

 

1. Onduleur

Un onduleur gère l'ensemble de l'installation, il est relié à tous les panneaux solaires.

Le principale avantage de l'onduleur est son coût initiale (souvent moins élevé) mais cela est contrebalancé par se durée de vie (10 ans) qui est moins élevée que celle des micro-onduleurs (20 ans).

 

2. Micro-onduleurs

Au contraire, un micro-onduleur n'est relié qu'à un seul (ou deux pour certaines marques) panneaux solaires. Il y a donc autant de micro-onduleurs que de panneaux.

Les micro-onduleurs offrent des avantages significatifs :

  • Ils ont une meilleure durée de vie (environ 20 ans)
  • Ils offrent une facilité de supervision, de réparation et d'évolution. En effet, avoir des panneaux indépendants les uns des autres peut s'avérer être très utile lorsqu'une panne survient ou que l'on souhaite modifier son installation.
  • Ils permettent de limiter le risque d'incendie
  • La production est dite plus "stable" car les panneaux sont indépendants. Ainsi, si un panneau est ombragé par exemple, cela n'aura pas d'incidence sur l'ensemble de la production, contrairement aux onduleurs.
4 - Le coffret AC

Le coffret AC est en charge de la protection de l'installation. On retrouve à l'intérieur :

  • Un découpleur : pièce obligatoire lorsqu'on utilise des micro-onduleurs, ce dispositif assure un découplage physique du réseau en cas de problème électrique
  • Un interrupteur différentiel
  • Un disjoncteur
  • Un parafoudre
  • Un bornier de terre

Le coffret AC reçoit l'électricité de l'installation solaire en entrée et sort vers le tableau électrique.
Il reçoit également la terre générale de l'installation.

Les coffrets PVDF sont entièrement précâblés, facilitant ainsi leur raccordement.

 

Les branchements dit "plug & play"

En dessous de 3kWc, il est autorisé de brancher son installation directement sur une prise électrique.
Ce type de raccordement permet de limiter les travaux électriques ainsi que les démarches administratives.

Cette solution est à privilégier pour les petites installations : en dessous de 4 panneaux (2000W).

Aller plus loin : la supervision et les batteries

 

La supervision

Il est essentiel de superviser sa production solaire pour garantir un rendement optimal et assurer la durabilité de l'installation. Une supervision régulière permet de détecter rapidement les anomaliesd'anticiper les pannes éventuelles et de maximiser la production d'énergie.

Pour cela, on utilise une passerelle de supervision, encore appelé moniteur ou gateway (en anglais). Connectée aux micro-onduleurs ou à l'onduleur, elle vous donnera vos informations de production et de consommation.

Attention au modèle que vous choisirez, certaines passerelles ne mesure que la production et non la consommation.

 

Les batteries

Aujourd'hui, utiliser une batterie n'est pas viable économiquement. Le prix des batteries est trop élevé pour la rentabiliser sur sa durée de vie.

Le produit est tout de même très intéressant dans un soucis d'autonomie énergétique.

2. Rentabilité et budget

Le concept à comprendre : l'autoconsommation

La meilleure utilisation que vous puissiez faire de votre production d'électricité est assurément l'autoconsommation.

En effet, il est plus intéressant de ne pas acheter d'électricité que de la vendre.

Selon les options, le tarif d'achat de l'électricité se situe entre 20 et 30 centimes par kWh. En comparaison, les tarifs de vente sont de 8 à 13 centimes.
Il est donc 2 à 3 fois plus rentable d'autoconsommer son électricité que de la vendre.

ATTENTION, la vente de sa production est tout de même rentable et ne doit pas être négligée.
Nous conseillons simplement de maximiser votre taux d'autoconsommation, pour accélérer votre retour sur investissement.

Comment optimiser son autoconsommation

Pour optimiser votre autoconsommation, il vous faudra consommer en même temps que vous produisez.
Etant donné que la production solaire se fait principalement en journée, on cherchera à utiliser ses appareils électriques en journée.

Lancer son lave-linge à 14h et programmer la cuisson du four en journée sont de bonnes habitudes à mettre en place.
Cela est grandement facilité ces dernières années par l'apparition des appareils domestiques programmables.

Rappel : L'électricité non autoconsommée n'est pas perdue. Vous pouvez la vendre afin d'optimiser votre rentabilité.

Du point de vue financier, les batteries de stockage ne sont pas envisageable pour le moment car leur coût est trop élevé par rapport aux économies qu'elles permettent de faire. On les utilisera donc seulement dans un soucis d'autonomie énergétique et non d'économie.

Quelle solution correspond à mon budget ?

 

Commencer avec un petit budget (200-800€)

Dans le cas d'un petit budget, on visera une autoconsommation totale.

En installant entre 1 et 4 panneaux (de 400W à 2000W), il est possible d'autoconsommer 100% de sa production.

Avec une autoconsommation totale, on s'affranchi de nombreuses démarches administratives et on maximise la rapidité du retour sur investissement.

Le produit qui correspond le mieux à cette solution est le kit plug & play.

 

Le solaire est un investissement sur le long terme

Pour les installations plus conséquentes (au delà de 4 panneaux), il faudra envisager de vendre son surplus de production.

Pour cela, il faudra installer un kit solaire "classique" avec système de fixation, panneaux, micro-onduleurs et coffret AC (cf chapitre 1).

Nous vous montrons comment le configurer au chapitre suivant.

Les aides de l'état

Il existe 2 dispositifs d'aide mis en place par l'État.

  • Le premier est la prime à l'autoconsommation. Cette prime représente 100 à 260 euros par kWc installés (le montant est dégressif).
  • De plus, EDF a l'obligation de vous acheter votre électricité à un prix fixe (généralement un peu plus élevé que les prix de rachat d'autres acheteurs).

Cependant, pour profiter de ces 2 dispositifs, vous devez faire installer votre kit solaire par un installateur certifié RGE.

Vous n'y aurez pas droit en installant vous même votre installation.

Comparaison des coûts : installateur vs auto-installation

Prenons une installation de 3 kWc.

En passant par un installateur, elle coutera entre 7000€ et 9000€. En déduisant la prime à l'autoconsommation (780€), on restera au dessus de 6000€ 

En installant vous même votre kit, cela vous coutera au alentour de 2500€.

Ainsi, passer par un installateur permet d'obtenir des "primes" mais cela n'a pas beaucoup d'impact sur le coût final du devis de l'installateur qui la prend bien évidemment en compte.

A travers l'exemple précédent, nous avons vu qu'installer soi-même permet de rentabiliser bien plus rapidement son installation.

3. Configurer et acheter son kit solaire

3.1 Configuration

La configuration de votre kit dépend principalement de 2 facteurs:

  • Votre support de fixation - sur toiture (tuile, ardoise, etc.) ou au sol
  • La puissance dont vous avez besoin

Les autres produits de l'installation (nombre de micro-onduleurs, puissance du coffret, etc.) découlent de ces 2 critères.

Support de fixation

Pour le support, rien de compliqué, il vous suffit de connaitre le type de tuile que vous avez sur votre toiture.

Puissance

Pour dimensionner votre installation, il vous faut déterminer la puissance crête dont vous avez besoin.

La puissance crête est la puissance maximale que peut atteindre un panneau solaire dans les condition optimale.

  • Le Kilowatt-Crête va donc indiquer la puissance de vos panneaux solaires (exemple : la majorité des installations sont autour de 6kWc).

Le Kilowatt-Heure est l’unité traditionnelle de mesure utilisée pour quantifier la consommation et la production d’énergie électrique.

  • Les Kilowatt-Heures vont donc indiquer la consommation de votre foyer ainsi que la production réelle de vos panneaux (exemple : un foyer français consomme en moyenne 5000kWh par an et une installation de 6kWc peut produire jusqu'à 7000kWh par an) 

En observant vos factures énergétiques, vous connaitrez votre consommation annuelle en kWh.

A partir de là, il faut donc déterminer votre puissance nécessaire en kWc selon votre besoin énergétique en kWh.

Voici une carte de la France, qui vous permettra d'estimer votre production en kWh par kWc.

Cliquez sur l'image pour zoomer

Exemple :

Ma facture annuelle est de 5000 kWh. J'estime ma capacité d'autoconsommation à 70%, cela représente 3500 kWh.

J'habite à Bordeaux, mes panneaux peuvent donc produire environ 1100 kWh/kWc.

3500 / 1100 = 3 kWc.

J'ai donc un besoin en autoconsommation de 3 kWc.

Avec des panneau de 420Wc, cela correspond à 7 panneaux.

A noter : en mettant 10 ou 12 panneaux, je m'assure de couvrir les journées de grosse consommation et je couvre également la part d'électricité non autoconsommée.

3.2 Passer commande

Chez PVDF, nous vous proposons 3 façons de procéder pour passer votre commande sans rien oublier.

Les kits solaires et les kits de fixation

Comme nous l'avons vu plus, il y a 2 variables dont découlent tout le reste :

  • Le type de support
  • La puissance de l'installation (nombre de panneaux)

Chez PVDF, nous proposons donc 2 kits :

Nos kits de fixation sont composés de :

  • Crochets de fixation
  • Rails
  • Toute la visserie nécessaire

Nos kits solaires sont composés :

  • Des panneaux solaires
  • Des micro-onduleurs
  • Du coffret AC
  • De toute la connectique nécessaire (dont la mise à la terre)

Ainsi, en choisissant le kit solaire qui correspond à votre puissance nécessaire et le kit de fixation qui correspond à votre toiture, vous vous assurez d'avoir tout le matériel nécessaire à votre installation.

Le configurateur

Autre solution : laissez vous guider par notre simulateur !

En remplissant toutes les informations demandées, vous êtes sur de recevoir tout le nécessaire pour votre installation.

Contactez nous !

Finalement, si vous avez encore des doutes, notre équipe attend vos appels pour vous conseiller et réaliser une étude sur mesure de votre besoin.

Suite à nos échanges, nous vous enverrons un devis personnalisé.

4. Mon projet de A à Z

EN RESUMÉ

Un projet solaire comporte 3 étapes :

1. Les démarches administratives pré-installation

2. L'installation

3. Les démarches administratives post-installation

4.1. Démarches administratives pré-installation

Les démarches pré-installation sont :

  • La demande préalable en mairie
  • La demande de raccordement à Enedis

La demande préalable en mairie

La demande préalable de travaux est une formalité administrative qui permet de signaler à la mairie les projets de modification extérieure d’un bâtiment, tels que l’installation de panneaux solaires.

Qui est concerné ?

Pour les installations solaires, la nécessité d’une déclaration préalable de travaux dépend de la puissance et de la hauteur de l’installation, comme l'indique le service public :

Installations de moins de 3 kWc : Si la hauteur est inférieure à 1,80 mètre, aucune déclaration préalable n’est nécessaire. Si elle dépasse cette hauteur, une déclaration préalable est obligatoire.

Installations de plus de 3 kWc : Une déclaration préalable de travaux est toujours nécessaire, quel que soit le type d'installation (au sol ou sur toiture).

Cas particuliers : Si le projet se situe dans une zone protégée (proche d’un monument historique, par exemple), des démarches additionnelles peuvent être nécessaires, telles qu’un avis de l’Architecte des Bâtiments de France. Les exigences pouvant varier selon la commune, il est conseillé de contacter la mairie pour obtenir les informations précises sur les étapes et documents requis pour ce type de projet.

La démarche à suivre

    Pour effectuer une déclaration préalable de travaux pour une installation solaire, il convient de remplir le formulaire Cerfa n°13703*07, disponible en cliquant sur ce lien ou dans les ressources ci-dessous, et de rassembler plusieurs documents annexes. Les étapes et les documents nécessaires sont décrits ci-dessous :

    Installation en toiture

      Au delà d'1m80, il est obligatoire d'effectuer la demande préalable en mairie, car vous modifiez l'aspect visuel de votre toiture.

      Procédure à suivre

      Dans ce cas, voici les documents à transmettre à votre mairie :

      • CERFA N°13703
      • Un plan de situation : il s'agit d'un plan cadastrale (qui se télécharge en quelques clics sur le site du cadastre)
      • Un plan des façades et des toitures : il s'agit de quelques photos de votre toiture

      A noter que ces documents sont très facile à produire.

      Vous trouverez des exemples de ces documents dans la section "ressources" ci-dessous.

      L’administration dispose d’1 mois pour vous faire un retour. Si vous ne recevez aucun retour après 1 mois, votre demande est considérée comme acceptée.

      Il faut savoir que cette démarche aboutit dans 99% des cas à un accord, donné souvent très rapidement.

      Ressources

      La demande de raccordement à Enedis

      Enedis est la filiale d'EDF qui gère le réseau de distribution d’électricité en France. C’est donc auprès de cette entreprise qu’il faut faire la demande de raccordement au réseau afin de pouvoir y injecter son électricité ou simplement de déclarer sa source de production.

      Le terme "raccordement" porte parfois à confusion. Il s'agit d'un raccordement "virtuel" et non physique.

      Vous allez faire les branchements "physiques" vous-même mais Enedis doit faire son "raccordement virtuel" pour répertorier votre installation comme source de production.

      Cette démarche est nécessaire pour la sécurité de leurs agents en cas de coupure dans votre rue par exemple. C'est également grâce à ce raccordement que vous pourrez vendre votre électricité par la suite.

      Je ne suis pas raccordé au réseau

      C'est notamment le cas des sites isolés et des installations sur batterie.

      Dans ce cas, votre installation n'aura aucune connexion avec Enedis (ou autre gestionnaire de réseau). Vous n'avez donc aucune démarche à effectuer.

      Je suis raccordé au réseau mais je ne souhaite pas vendre mon surplus

      Si votre installation est de faible puissance (comme dans le cas des kits plug & play), votre taux d'autoconsommation sera proche de 100%.

      Vous n'aurez donc pas besoin de vendre votre surplus. Cela permet de limiter les démarches administratives. 

      Dans ce cas, il suffit de remplir une attestation sur l'honneur appelée CACSI.

      A noter qu'il s'agit d'une formalité qui ne peut pas vous être refusée.

      La démarche

      Pour entamer la démarche, il faut aller sur le portail ENEDIS RACCORDEMENT et y créer (gratuitement) un compte.

      Commencez une nouvelle demande puis, dans le champs "nature du projet", sélectionnez l'option "Déclarer une installation d'autoconsommation".

      Ensuite laissez-vous guider par les questions posées et répondez-y conformément à votre projet.

      Document à fournir

      Le seul document obligatoire pour cette demande est l'attestation de conformité de vos micro-onduleurs.

      Vous trouverez ce document sur la fiche produit de votre micro-onduleur.

      Je suis raccordé au réseau et je souhaite vendre mon surplus d'électricité

      Pour vendre son surplus, il faut obligatoirement passer par le raccordement à Enedis.

      La démarche

      Pour entamer la démarche, il faut aller sur le portail Enedis raccordement et y créer (gratuitement) un compte.

      Commencez une nouvelle demande puis, dans le champs "nature du projet", sélectionnez l'option "Raccorder une installation de production avec injection du surplus".

      Ensuite laissez-vous guider par les questions posées et répondez-y conformément à votre projet.

      Documents à fournir

      1. Attestation de conformité du micro-onduleur

      Vous trouverez ce document sur la fiche produit de votre micro-onduleur.

      2. Plan de situation

      Ce plan permet de localiser la parcelle concernée par vos travaux au sein de la commune. Il peut s'agir d'un plan extrait du cadastre.
      Ce document est disponible très simplement sur le site cadastre.gouv.fr

      Voici un exemple de plan de situation :

      3.La déclaration préalable de la mairie

      C’est le retour positif que vous aurez reçu à la suite du dépôt en mairie de la déclaration préalable de travaux. A défaut, vous pourrez fournir le récépissé de dépôt.

      4. Des photos

      Joignez une ou plusieurs photos de l'environnement de votre projet, notamment des ouvrages électriques présents devant la construction ou sur le terrain (emplacement du coffret de branchement, du coffret de coupure, du poteau électrique si le réseau d'électricité est aérien).

      RESSOURCES

      4.2 Installation sur toiture d'un kit solaire PVDF

      1. Installation du système de fixation (K2 Systems)

      L'installation commence par la pose du système de fixation.

       1.1. Poser les crochets de fixation

      Ce sont principalement les emplacements de vos chevrons qui vont déterminer l'emplacement de vos crochets.

      En commandant votre kit chez PVDF, vous recevrez également une notice plus approfondie de chaque type de fixation

      Fixation des crochets sur tuiles/ ardoises

       

      1. Soulever la tuile / ardoise correspondante.
      2. Poser le crochet de toit sur le chevron. Vous pouvez ajuster la hauteur du crochet ainsi que sa position sur la tuile.
      3. Visser à fond le crochet de toit.
      4. Meuler votre tuile si nécessaire puis reposer la.
      Fixation des crochets sur fibrociment / tôle ondulée
      1. Une fois les chevrons localisés, pré-percer les points de fixation dans la partie la plus haute de la tôle ondulée.
      2. Visser les vis à double filetage.
      3. Serrer les joints d'étanchéité en caoutchouc EPDM avec les écrous jusqu'à ce que les joints soit légèrement comprimés.
      4. Vous pouvez ensuite régler la tôle d'adaptation de manière à obtenir la position nécessaire.

      1.2 Fixation des rails

      L'étape suivante consiste à fixer les rails sur les crochets.

      Pour cela, il vous suffit d'emboiter le rail sur le crochet, puis de serrer les vis des crochets de manière à ce que les profilés ne bougent plus.

      Si nécessaire, raccorder les rails entre eux à l'aide du connecteur pour single rail K2.

      1.3 Mise à la terre

      Appuyer sur le schéma pour zoomer

       

      Pour mettre à la terre une installation solaire, on relie les panneaux solaires aux rails à l'aide d'une griffe de terre. Cette étape sera réalisée au moment de la pose des panneaux solaires (cf. chapitre sur la pose des panneaux).

      Pour l'instant, vous devez relier un des 2 rail au coffret. Pour cela, on fixe le câble de terre principal (en vert sur le schéma) à l'aide d'une vis auto foreuse (sur les kits PVDF, ce câble est déjà précâblé au coffret).

      Il faut ensuite relier le second rail avec le câble général. Pour cela, on utilise un câble sertie (en jaune sur le schéma) et équipé d'un embout de branchement rapide.

      2. Pose des micro-onduleurs

      Les kits solaires PVDF utilisent des micro-onduleurs ENPHASE. Chaque panneau solaire correspond à un micro-onduleur. 
      Fixez les micro-onduleurs sur les rails, sous l'emplacement des panneaux.

      Attention à ne pas positionner les micro-onduleurs entre les panneaux car ils ne doivent pas être exposés directement au soleil. 

      Avant le montage, il est vivement recommandé de créer un schéma d'installation sur papier pour enregistrer les numéros de série et la position des micro-onduleurs dans le champ de panneaux.

      3. Câblage des micro-onduleurs

      Dans les kits solaires PVDF, vous trouverez l'ensemble des produire nécessaires au câblage de votre installation :

      • Le câble BUS permet de relier les micro-onduleurs entre eux.
      • On étanchéifie l'extrémité à l'aide du bouchon de terminaison.
      • On utilise un couple de connecteur mâle/femelle pour adapter la distance du câble entre les panneaux et le coffret.

      Vous trouverez une notice détaillant chaque étape dans votre kit solaire PVDF.

      4. Pose des panneaux solaires

      Vous pouvez maintenant poser vos panneaux solaires.

      Positionnement des griffes sur les panneaux

      Avant de poser les panneaux, placer la griffe de mise à la terre en travers du rail, de sorte à ce qu'une fois le panneau posé sur les profilés, la griffe vienne griffer à la fois le cadre du panneau et le rail de fixation.

      Il est important de placer une griffe sur chaque panneau.

      Pose des panneaux

                Branchement des panneaux aux micro-onduleurs

      Raccorder le panneau au micro-onduleur en raccordant les connecteurs MC4 mâle et femelle, la connexion doit faire « clic ». 

                Fixation avec les étriers de fixation

      Une fois raccordé, posez le panneau sur les rails (ne pas oublier de coincer la griffe de terre entre le panneau et le rail).

      On viendra ensuite les fixer un par un à l'aide des étriers (ou brides) de fixation.

      5. Le raccordement électrique

      5.1 Le coffret AC

      Les coffrets AC PVDF sont entièrement précablés. Ils sont composés :

      • D'un câble de terre principal de l'installation déjà câblé au coffret. Il est serti à son extremité afin de pouvoir le fixer sur un rail (cf. chapitre mise à la terre)
      • D'un câble d'entrée
      • D'un câble de sortie 

      Vous n'avez donc qu'une étape à réaliser : raccorder votre installation (câble BUS ou rallonge) à l'entrée du coffret via le connecteur reçu avec.

      Votre installation est maintenant sécurisée.

      5.2 La passerelle de supervision

      Avant de refermer votre coffret, il faut placer à l'intérieur les pinces (ou tores) de mesure de votre passerelle Envoy.

      La passerelle Envoy-S Metered est composée de 2 tores :

      • Un tore de production. Ce dernier doit encercler la phase en sortie des panneaux (avant le Q-Relay du coffret
      • Un tore de consommation. Celui là doit prendre toute la consommation de la maison (au niveau du tableau) pour optimiser les mesures 

      Il ne vous reste plus qu'à mettre la passerelle sous tension, à l'aide d'une prise électrique ou en la raccordant directement à votre tableau.

      5.3 Le tableau de la maison

      Il vous reste une dernière étape pour finaliser votre installation : raccorder votre coffret AC au tableau général.

      Pour cela, brancher la phase et le neutre de votre coffret sur un disjoncteur 20A libre du tableau. Puis brancher la terre du coffret sur le bornier de terre.

      4.3. Démarches administratives post installation

      Le CONSUEL

      Le CONSUEL est l'organisme en France chargé de la sécurité électrique. Son rôle principal est de vérifier et de contrôler les installations électriques pour garantir qu'elles respectent les normes de sécurité en vigueur.

      Pourquoi faire passer le CONSUEL ?

      Parce qu'Enedis vous l'exigera avant de terminer votre raccordement au réseau.

      Il y a donc 2 cas où vous n'aurez pas besoin de faire venir le CONSUEL :

      • Si vous êtes sur un site isolé, non raccordé au réseau
      • Si votre installation fait moins de 3kWc et que vous avez choisi l'autoconsommation sans injection. Dans ce cas, il faudra avoir signé la CACSI (cf chapitre sur la CACSI)

      Dans tous les autres cas (injection dans le réseau), vous devrez présenter votre attestation CONSUEL pour terminer votre raccordement avec Enedis.

      Comment ça se passe ?

      Etape 1 : Choisir son attestation

      En tant que particulier, pour obtenir l’attestation CONSUEL, il faut se rendre sur le site du CONSUEL

      Vous devez vous créer un compte et commander :

      • Une attestation bleue (195,20 €TTC*) si votre installation ne dispose pas de dispositif de stockage.
      • Une attestation violette (223,48 €TTC*) si votre installation dispose d'un dispositif de stockage.

      La commande de l’attestation est la première étape qui initialise votre dossier. Après cela, vous n’aurez plus rien à payer, sauf si vous ratez le rdv avec le technicien, ou si ce dernier détecte une grosse anomalie nécessitant une contre-visite.

      Etape 2 : Compléter son dossier

      Une fois le formulaire d’attestation acheté, il faudra :

      • Répondre à quelques questions simples relative au projet (adresse, nature, …) sur ce formulaire.
      • Compléter et retourner le dossier technique.
      • Fournir un certificat de l’onduleur ou des micro-onduleurs. Ce document est émis par le fabricant, disponible dans les documents à télécharger des fiches produits correspondantes sur notre site.
      • Fournir un simple schéma électrique de votre installation comme les exemples ci-après : SCHEMA ELECTRIQUE avec micro-onduleurs.

      Une fois ces étapes complétées, un rendez-vous vous sera proposé pour la visite du technicien.

      Etape 3 : Le rendez-vous

      Lors de sa visite, le technicien vérifiera notamment :

      • La conformité du matériel utilisé.
      • La fixation des différents éléments (coffrets, onduleur(s)).
      • Les connexions entre les différents éléments.
      • La liaison équipotentielle (« mise à la terre ») de l’ensemble de la structure porteuse et des panneaux.
      • La signalétique réglementaire.

      En cas d’anomalie mineure (comme la signalétique par exemple), il vous sera demandé une attestation sur l’honneur de modification avant de vous délivrer l’attestation validée. Cela sera notifié sur le compte-rendu de la visite, comme le montre cet exemple : RAPPORT DE VISITE.

      Une fois l’attestation validée, elle sera disponible sur votre espace CONSUEL dans les jours suivant le passage du technicien.

      Le raccordement Enedis : suite et fin

      Maintenant que vous avez votre attestation de Consuel, vous allez pouvoir terminer la démarche pour réaliser votre raccordement virtuel Enedis.

      Une fois que vous aurez transmis ce document, Enedis fera une modification de votre compteur. Vous verez alors un "P" s'afficher sur votre linky pour "producteur" d'énergie.

      La vente du surplus (ou batterie virtuelle)

      Une fois raccordé au réseau vous pouvez vendre votre surplus électricité.

      Vous verrez régulièrement un autre nom pour désigner la vente du surplus : la batterie virtuelle.

      Le principe est le même : on vend son électricité quand on est en surplus et on l'achète quand on en manque.

      Prérequis

      • L'attestation du Consuel
      • Avoir un compteur linky (Enedis aura fait le nécessaire lors du raccordement de votre installation)

      Démarche

      Il faut maintenant vous renseigner pour savoir si votre fournisseur actuel propose l'achat d'énergie solaire.

      Si ce n'est pas le cas, pas d'inquiétude. Il existe aujourd'hui de nombreuses entreprises proposant ce service. Les plus connues étant Ekwateur, JPME ou encore Urban Solar.

      Ces entreprises vous proposeront de devenir votre fournisseur principale d'électricité. En acceptant, vous profiterez de meilleurs tarifs d'achat.

      Après avoir souscris un abonnement, vous en aurez définitivement terminé avec l'administration. Votre nouveau fournisseur s'occupera de toutes les démarches avec Enedis.

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